Comptes Rendus d’Ouvrages / Essais

• L’homo narrans et les variables de ses récits

En lien avec le colloque « Fiction et sciences sociales » 16 et 17 mais 2024, Danielle PASCAL-CASAS vous invite à lire l’essai intitulé : « L’homo narrans et les variables de ses récits ».

Il peut être jugé trop ambitieux, trop encyclopédique ou paradoxalement, méritant de plus amples développements.

On pourrait lui reprocher des notes et références multiples, éloignées des bonnes grâces des choix éditoriaux actuels ; l’indication du statut institutionnel des référencés, une preuve biaisée de la pertinence des propos cités, penseraient certains ; le champ des disciplines interrogées trop large, et donc une position épistémologique qui pourrait être contestée.

Or, les notes sont pour Danielle PASCAL-CASAS, un élargissement proposé au lecteur, uniquement s’il souhaite approfondir la voie de pensée proposée et les documents, de sources très variées, qui lui sont liés. Le texte reste totalement compréhensible si l’on veut s’en passer ; le statut institutionnel des locuteurs est mentionné, car il est bon de savoir d’où les propos sont tenus ; sa méthodologie consiste à aborder un très large panel de textes, de disciplines différentes et de sources multiples. Son choix théorique prétend considérer tout texte comme expérience d’écriture et mise en intrigue des faits. Elle prend appui sur le concept du récit ricoeurien et y ajouter l’approche narratologique liée d’ailleurs au neurologique. C’est ce dernier point qu’elle met en valeur lors de sa communication : « Le décentrement des récits » présentée au colloque international « Fiction et Sciences Sociales » organisé par le laboratoire SantESiH de l’Université Montpellier les 16 et 17 mai 2024.

Le choix des textes va nous acheminer des grands récits collectifs à l’universalisme imposé, aux textes multi situés, une tendance actuelle dans tous les champs du savoir, du « nous » des récits édictés, à la recherche d’un « nous » à construire en fonction de « je » variables. L’hybridité des récits contemporains, la porosité entre fiction, autofiction, non fiction ouvre des horizons majeurs à la réflexion sur les domaines de connaissance actuelle, que Danielle PASCAL-CASAS interroge.

Sachant que nous sommes biologiquement des êtres de langage, avec lequel nous construisons des récits qui modulent notre monde pour le meilleur ou pour le pire. Le « nous » reste toujours le but ultime à construire pour les tenants de la démocratie, à partir de « je » souvent fragilisés par des algorithmes manipulateurs, et des marionnettistes à l’efficacité redoutable. Que la puissance des récits de Shéhérazade nous rappelle à la nécessité d’aller vers des narratifs plus inclusifs. Les mots érigent ou détruisent le monde. Ils ont tous les pouvoirs.

               Adressez vos remarques sur l’Essai à : dpascalcasas@gmail.com

• Visible et invisible, le paradoxe du corps gros.

Rouvarel M. (2023). Visible et invisible, le paradoxe du corps gros. Recension de l’ouvrage : Grossophobie, sociologie d’une discrimination invisible, Solenne Carof (2021), Édition de la Maison des sciences de l’homme, (272 pages).   Ethnologie française, 2023-1, pp 137-139.

• Quand le voyage devient pathologique… Les fous voyageurs

Compte rendu de Quand le voyage devient pathologique… Les fous voyageurs

Ian Hacking, Les fous voyageurs, Paris, Seuil, coll. « Les empêcheurs de penser en rond », 2002, 391 p. Nathalie Le Roux – Revue TEOROS

• Tourism, Health, Wellbeing and Protected Areas

Compte rendu de Tourism, Health, Wellbeing and Protected Areas

Iride Azara, Elini Michopoulou, Federico Niccolini, B. Derrick Taff et Alan Clarke (dir.), Tourism, Health, Wellbeing and Protected Areas, Croydon, CABI, 2018, 225 p.

Eric Perera – revue TEOROS

• Regards anthropologiques d’Orient

Compte rendu de « Exotisme et intelligibilité : Itinéraires d’Orient »

François Pouillon, Presses Universitaires de Bordeaux, 2017, 258 pages

• A quoi sert l’ethnopragmatique ?

Compte rendu de « Qu’est-ce que l’ethnopragmatique ? »

PU de Bordeaux

Bernard Traimond